[Version française ci-dessous]
I am incredibly grateful for all the messages of support that I have received from friends, colleagues, and strangers over the past week, and for the great effort that various people exerted to speed-up, and secure, our release. I am now back in the UK, obliged to leave Burundi when our visas and accreditation were revoked. The Burundian authorities are still holding our equipment, yet no charges have been brought, and at no point was I offered any reason for my arrest or detention.
For the record: the statements made by the police spokesman and by the Security Ministry detailing the circumstances of my arrest—widely quoted in the media—were completely false. I was not "in the company of armed criminals", and had not witnessed—nor photographed—any weapons in the area. That the authorities are making such patently false statements highlights the questionable veracity of their assertions on much more grave issues.
Whilst I am immensely relieved to be free, our arrest offered a disturbing insight into the tactics employed by the security forces across the capital. Our detention was brief, and we were not tortured. Sadly this is not the case for the many Burundians who are rounded up every week across Bujumbura, some of whom simply seem to disappear.
The whole episode sends a worrying message to what is already a heavily depleted media space in Burundi. All of the independent radio stations—the primary source of information for the majority of the population—have been closed, and a great number of Burundian journalists have been forced into exile. Those still living and working in Burundi face regular intimidation and oppression to shine a light on what is taking place in the country. Whilst I am grateful for the spotlight that was shone on our plight, one must remember that theirs is daily.
I am deeply frustrated that I will not—certainly in the immediate future—be able to continue reporting in Burundi. Since my release, I have seen much mendacity—propaganda and misinformation—posted on social media, which reinforces my strong belief in the need for free, independent, professional journalists in this rapid-fire age of social media.
Je très reconnaissant à tous ceux—amis, collègues, et étrangers—qui m'ont écrit cette dernière semaine, et pour l'effort énorme que certains ont fait pour assurer notre liberation rapide. Je suis de retour en Angleterre, ayant été obligé de quitter le Burundi après l'annulation de nos visas et notre accréditation de presse. Les autorités burundais gardent toujours notre material, malgré le fait qu'ils ne nous ont inculpé de rien, et n'ont pas officiellement donné une raison pour notre arrestation.
Pour info : les déclarations des circonstances de notre arrestation fait par la porte parole de la police et par la ministère de la sécurité publique—qui ont été cité dans les médias—sont complètement fausses. Je n'étais à aucun moment parmi des « criminels armés », et je n'avais vu—ni photographié—aucune arme dans le quartier. Le fait que les autorités ont fait publiquement des déclarations si fabriqué m'inquiète par rapport à la vérité des assertions qu'ils font par rapport aux problèmes beaucoup plus graves.
Bien que je suis très soulagé d'être libéré, notre arrestation donne un aperçu très troublant aux tactiques employés par les forces de sécurité à travers Bujumbura. Notre détention a été brève, et nous n'ont pas été torturés. Malheureusement, ceci n'est pas le cas pour les burundais qui sont ramassés toutes les semaines, et pour certaines qui disparaissent.
Cette histoire envoie un message inquiètent à un espace médiatique qui est déjà très fragile et réduit. Toutes les radios indépendantes—la source primaire d'information pour la plupart de la population burundaise—ont été fermé, et un grand nombre des journalistes burundais ont été obligé de s'en fuir. Ceux qui habitent toujours au Burundi sont intimidés et oppressé pour éclairer ce qui se passe dans le pays. Alors que je suis reconnaissant que notre affair a été mis en avant, il faut se souvenir que leur situation est quotidienne.
Je suis très frustré que je ne serai pas en mesure de continuer les reportages au Burundi. Et depuis ma liberation, j'ai vu beaucoup de mensonge—la propagande et la désinformation—mis sur les réseaux sociaux ; ce qui, pour moi, renforce ma croyance forte du besoin des journalistes libres, independents, et professionnels dans cet âge des médiaux sociales et l'actualité instantané.